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Quand on met un morceau de bonbons ou de sucre dans l’eau, il va se désagréger, se dissoudre et se diffuser dans l’eau après un bref délai au point qu’on ne trouve plus le morceau de sucre dans l’eau, cette dernière s’est transformer en solution sucrée (solution réelle)  et le  morceau de sucre a disparu.
Quand l’homme et les animaux non désertiques se déplacent dans le désert, le risque de la sécheresse et la perte  d’eau corporelle les menace de mourir. Quand les plantes mésophiles sont submergées dans l’eau, elles vont mourir alors qu’on voit des plantes aquatiques submergées et émergentes vivant dans l’eau en conservant la forme, leurs fonctions vitales et leurs relations hydriques. La flore et la faune désertiques et la vie microbienne endémique vivant dans un milieu désertique sec, Allah les a créées pour vivre dans un milieu sec en effectuant leurs activités vitales, mais l’absence d’eau pour les végétaux et les êtres vivants terrestres à une durée longue les tuera.

Les végétaux aquatiques se différencient des végétaux  mésophiles et des végétaux xérophiles dans la teneur en eau, l’absorption et la perte d’eau, mais enfin un équilibre hydrique miraculeux réside dans chaque végétal,  les végétaux comme tous les autres êtres vivants ont besoins d’une quantité suffisante de l’eau, et cette dernière est l’un des composants essentiels du cytoplasme de la cellule végétale dont les fonctions vitales de catabolisme et d’anabolisme ont toujours besoins de l’eau ce qui confirmé dans la parole de Dieu, le Très Haut,- Glorifié soit-il - : Al anbia (30).

Les végétaux obtiennent l’eau nécessaire à leur vie à partir du sol par l’intermédiaire de leur système racinaire très développé, cependant, les végétaux perdent une grande partie d’eau par la voie foliaire grâce à la fonction transpiratoire, la guttation et les pleurs (bleeding) quand on taille les plantes (on coupe un rameau d’une plante). L’eau absorbée monte des racines à la tige liée à celles-ci, ensuite elle passe à la  tige secondaire puis aux feuilles, fleurs et aux fruits.

L’équilibre hydrique chez les végétaux dépend de nombreux opérations vitales les plus importantes sont :

1.

l’absorption d’eau,
2.

la montée de la sève,
3.

la transpiration,
4.

la guttation,
5.

les pleurs.

Malgré la petite surface occupée par la zone d’absorption racinaire, toutefois, la présence des poils absorbants dans cette zone fait augmenter, dans une large mesure, la surface d’absorption. La pénétration des poils absorbants entre les granules du sol expose la surface d’absorption racinaire à une grande surface possible du milieu extérieur. Apres avoir traversé les poils absorbants et l’épiderme des racines, l’eau pénétrant dans les racines traverse plusieurs couches du cortex, puis l’endoderme, ensuite le xylem et enfin les autres parties de la plante par les mécanismes suivants :



1.


imbibition : les parois cellulaires des poils absorbants s’imbibent d’eau jusqu’à la saturation, puis les cellules non saturées de l’épiderme, les vaisseaux ligneux, les tiges et enfin les feuilles en manque d’eau perdue dans les cellules par  transpiration.
2.

l’absorption active d’eau :  l’eau se déplace du sol aux poils absorbants par un mécanisme osmotique simple, lorsque la pression osmotique des poils absorbants est supérieure à celle de la solution du sol, la perméabilité des cellules des poils absorbants augmente mais leur pression osmotique baisse à celle des cellules corticales adjacentes, de cette manière , l’eau continue à se déplacer d’une cellule à une autre jusqu’à ce qu’elle arrive aux vaisseaux du xylem. L’eau absorbée est propulsée à l’intérieur des vaisseaux du xylem racinaire par une force qui résulte de la différence entre la pression de la solution du sol et celle de la sève brute, appelée la force de pression racinaire. Il y a également une autre force par laquelle l’eau pénètre dans les racines qui est la force d’absorption passive due à la transpiration.

Quand les cellules du mésoderme foliaire perdent une partie d’eau par transpiration, la pression osmotique augmente et les cellules puisent de l ‘eau des cellules qui les avoisinent ,  ces dernières, à leur tour, augmentent leur pression osmotique et puisent aussi de l’eau des cellules leurs avoisinants et ainsi de suite jusqu’à l’arrivée du puisement de l’eau aux vaisseaux ligneux foliaires ; .par conséquent, l’eau va subir dans ces derniers une force tendant de haut et lorsque l’eau était dans les vaisseaux ligneux serait un seul fil lié de la racine jusqu’aux feuilles, cette tension se rend en bas à travers toute la ligne d’eau quand cette force arrive à l’axe d’eau dans les tubes ligneux dans la zone d’absorption, l’eau commence à se déplacer vers ces tubes à partir des cellules vivantes leurs adjacentes, la pression osmotique de ces dernières augmente et l’eau y se déplace à partir du sol, une grade partie d’eau pénètre dans les racines par l’absorption passive, cette force est capable d’absorber l’eau du sol jusqu’à que sa proportion s’approche du point de flétrissement permanent, dans ce cas, la pression osmotique de la solution du sol sera égal environ 15 atmosphères, quant à l’absorption active directe ne peut s’effectuer si la pression osmotique de la solution du sol dépasse 2 atmosphères.

Les facteurs influents sur l’absorption racinaire de l’eau :

La force racinaire d’absorption d’eau est influencée par les facteurs suivants :

1.

la concentration de la solution du sol,
2.

la teneur du sol en eau,
3.

la température du sol et la température ambiante,
4.

l’aération du sol.

Pour la solution du sol, l’absorption d’eau par les plantes mésophiles diminue quand la teneur en sels de la solution du sol augmente. Les plantes mésophiles peuvent s’adapter à cette augmentation de la solution du sol à une certaine limite, et la plante ne peut plus absorber l’eau du sol. Pour cela, Allah, le Très-Haut, a mis le cycle d’eau pour débarrasser les eaux de mers de leurs sels et faire chuter de la pluie douce destinée  à l’irrigation des cultures. Malgré cela, on voit des forêts de l’espèce (Avicena mareena) pousser et fleurir dans des eaux salées du Golf arabe et dans d’autres mers et Golfs salés. Les plantes halophiles poussent également dans des sols dont la teneur en sels est élevée comme la salicorne (Salicornia) et la soude maritime(Suaeda) et les autres poussent dans des sols salés. Ainsi, Allah, le Très-Haut, a doté ces plantes d’une pression osmotique interne élevée les faisant pousser dans des sols salés pour préserver le revêtement vert de la terre et fournir de la nourriture pour les nombreux êtres vivants (animaux, végétaux et flore microbienne) dans ce milieu. La teneur hydrique du sol influe sur l’absorption racinaire à partir du sol, ce dernier a une capacité de rétention d’eau (capacité au champ) qui est la quantité d’eau retenue par le sol après la chute des précipitations et l’infiltration d’une partie d’eau en excès par la force gravitationnelle.

Le sol est considéré pauvre en eau quand  la réserve utile qui empêche le flétrissement de la plante est épuisé, cet état est appelé le point de flétrissement et le taux d’absorption racinaire d’eau passe d’une seule proportion quand la réserve du sol est entre la capacité du champs et le point de flétrissement, le taux de rétention en eau par sol  est variable selon la nature du sol (texture) et la quantité de la matière organique s’y trouvant, le sol retient l’eau par la capillarité qui est appelée l’eau capillaire et par l’accumulation superficielle des particules de petite taille.

Le limon est imbibé d’eau accumulée en surface qui est appelée l’eau hygroscopique qui se trouve sous forme de fines membranes autour des granules du sol.

Le sol sableux retient l’eau seulement par la capillarité, pour cela, il est considéré le plus généreux par rapport aux autres types du sol malgré sa faible rétention d’eau.

Le sol argileux est un sol avare car il absorbe l’eau hygroscopique indisponible pour la plante, les plantes qui y poussent, flétrissent et meurent alors qu’il dispose une grande quantité d’eau, par conséquent, l’eau hygroscopique n’est pas facilement utilisable par la plante et son taux de saturation élevé chasse l’air du sol ce qui réduit l’aération du sol et fait diminuer l’absorption de l’eau.

La température du sol et la température ambiante :

La température du sol et la température ambiante influe sérieusement sur le taux d’absorption d’eau, l’irrigation des plantes avec de l’eau froide entraîne le flétrissement, pour cela, on observe la chute des feuilles chez certains végétaux par la conjonction entre la faible absorption d’eau par les racines à cause du froid de l’air et du sol et leur taux de transpiration pour qu’elles ne meurent pas.

L’élévation de la température du sol et de la température ambiante au delà de la capacité des racines entraîne la mort de la plante, à tel point que  le figuier indien de laurier (Ficus nitida), le citronnier (Citrus limon) et l’oranger (Citrus aurantium) meurent quand la température s’élève de 30 à 35؛ C.

L’aération du sol influe également sur le taux d’absorption de l’eau par l’air (demande climatique), la teneur en dioxyde de carbone de l’eau et du sol conduit à la baisse du taux d’absorption racinaire, le manque sévère d’oxygène dans le sol entraîne la diminution d’absorption d’eau faute de la respiration des cellules racinaires. De ce fait, ce qui affecte les plantes terrestres submergées n’est pas la quantité d’eau élevée mais c’est le manque d’air autour du système racinaire. Les plantes alimentées d’un courant d’air dans les fermes aquatiques poussent entièrement, pour cela, Allah, le Très Haut, a doté les racines des plantes submergées avec de larges surfaces pour maintenir l’air et en alimenter les racines.

Qui a fait cela ? Est-le hasard comme les darwiniens le prétendent ou bien c’est le Très- Connaisseur, le Très-Savant, le Gracieux qui a proportionné entre les besoins en eau des plantes et la perte pour que la teneur en eau des végétaux soit en équilibre, confirmation à la parole d’Allah, le Très Haut, : (  Nous y avons fait pousser de toute chose harmonieusement proportionnée) Al Hijr (19).

En concluant, l’absorption d’eau du sol est harmonieusement proportionnée, la perte d’eau est harmonieusement proportionnée, donc la vie des plantes est harmonieusement proportionnée par le métabolisme et l’équilibre.

Par Dr Nathmi Khalil Aboul3ata