Christianisme

RÉFUTATION DE LA TRINITÉ PAR LES DÉMONSTRATIONS RATIONNELLE


Pour ceux qui se disent être rationnelles, et en même temps ne veulent pas utiliser leur cervelle pour réfléchir à leur croyance en jésus, et à la trinité.
Vont suivre des preuves et raisonnements logiques démontrant que la trinité ne peut être acceptée par la logique:

1èRe démonstration

S’il est vrai, comme l’affirment les trinitaires, qu’il y a dans l’être de Dieu trois personnes individuellement et réellement distinctes, sans insister sur le fait que cela donnerait une pluralité d’absolus, je dis que, dans ce cas, Dieu ne serait même pas un composé réel, mais un simple composé idéal, car dans un composé réel toutes les parties ont besoin l’une de l’autre pour former le tout ; d’une pierre et d’un homme, mis à côté l’un de l’autre, il ne peut résulter un tout réel, faute du dit besoin ; or ce besoin ne peut être dans la nature de l’absolu, il est exclusif aux possibles (ou contingents), parce que l’absolu, existant par lui-même n’a pas besoin d’autres que lui. De plus, dans un composé réel, chaque partie est autre que le reste et ses co-parties, tout en concourant avec celles-ci à former ce tout ; mais si, entre ces parties, le dit besoin de liaison n’existe pas, il ne peut s’en former de tout réel.
Selon l’assertion des trinitaires, Dieu serait composé, et tout composé pour être réel a besoin de l’union réelle de toutes ses parties, dont chacune est certainement autre que le tout. Ainsi, le composé, ayant besoin d’autres que lui pour exister, entre dans la catégorie des contingents, Dieu serait, donc, contingent d’après ces messieurs, ce qui est faux.

2eme démonstration

La distinction des personnes impliquerait l’existence d’un principe de distinction autre que le principe absolu de l’existence qui est commune aux trois personnes : chacune d’elles serait par conséquent composée de deux éléments, un principe distinctif spécial et un principe absolu d’existence commune ; mais tout composé n’existe qu’à 1 , état virtuel, donc chacune des personnes n’existe que virtuellement.

3e démonstration

Si la distinction des trois personnes est réelle,le principe de cette distinguetion sera un des attributs qui constituent la perfection divine, ou ne le sera pas. Dans la 1 ère hypothèse, tous les attributs de la perfection divine ne seraient pas communs aux trois personnes, ce qui est contraire à la doctrine trinitaire, car les trinitaires affirment que chacune des trois personnes possède tout les attributs de la perfection ; dans la seconde, chacune des personnes de la Trinité aurait un attribut qui n’est pas du nombre des attributs qui constituent la perfection divine (c’est-à-dire, l’attribut de la distinction), ce qui serait un manque, une imperfection qu’on ne saurait admettre dans l’Etre Infini.

4e. démonstration

Si l’union de la nature humaine et de la nature divine dans le Fils est réelle, le Fils serait fini, par conséquent sujet au changement, par conséquent contingent Donc Dieu serait contingent

5ème démonstration

D’après les Chrétiens, I’Unité et la Trinité coexistent actuellement dans la nature divine ; or, l’être qui possède l’individualité parfaite et la distinction réelle ne peut être, en même temps aussi, une pluralité réelle ; autrement l’individu serait un et plusieurs à la fois, ce qui est contradictoire , la Trinité existant actuellement impliquerait la pluralité réelle des personnes divines, ce qui exclut l’unité d’essence, à moins de n’admettre la coexistence des contraires dans un même sujet, ce qui est impossible car il est impossible qu’une même chose soit en même temps et sous le même rapport, une et plusieurs ; que plusieurs unités deviennent une seule, sans se confondre essentiellement ;
celui qui croit à la Trinité ne peut donc pas croire à l’unité de Dieu : dire que la coexistence de l’unité réelle et de la Trinité réelle, bien qu’elle soit contradictoire au sein du contingent, cesse de l’être au sein de l’absolu, est un vrai sophisme ; car du moment qu’il est démontré que deux choses sont, par leur essence, effectivement et entièrement contraires, on ne saurait admettre leur coexistence, et sous un même rapport, dans le même sujet individuel, que ce sujet soit l’absolu ou le contingent ; en effet, l’unité réelle n’a pas de tiers, l’unité, et est, par conséquent, le résultat de l’addition de trois entiers.
Mais l’unité n’est nullement le résultat d’une addition de parties entières, elle est une fraction de la triade : les deux ne sauraient donc se réunir à la fois dans un même sujet sans que le tout devienne partie de lui-même, ou la partie son propre tout. Il en résulterait que Dieu serait composé d’un nombre infini de parties par la coexistence en lui du tout réel et de la partie réelle, car le tout étant composée, chacune de ses parties serait, elle aussi, composée des parties secondaires de l’ensemble desquelles elle est constituée, et ainsi de suite. Or, dire qu’une chose peut être composée d’un nombre infini de parties est absurde : la coexistence dans le même sujet, de l’unité et de la triade, impliquerait que l’unité est son tiers à elle-même, et la triade le tiers de l’unité, et que la triade est trois fois son propre égal et l’unité trois fois l’égale de trois !

6e démonstration

La doctrine des Jacobites est fausse, car elle implique la conversion de l’Eternel en temporel et du simple en composé. Quant aux autres systèmes, on peut leur demander d’abord si l’union est faite par occupation essentielle ou autrement. Dans le 1er cas nous leur opposerons trois objections, comme un pendant pour leur Trinité :
1)     S’ils disent que l’union de deux substances est comme celle de l’essence de rose dans la rose, de l’huile dans le sésame, ou du feu dans le charbon, nous répondrons que cette comparaison ne peut s’appliquer à la personne du Fils, qui de leur aveu n’est pas un corps ; elle ne peut pas non plus être comme l’union de la couleur aux choses, car la couleur devient circonscrite par le fait de son existence dans un corps circonscrit ce qui impliquerait la circonscription du fils ; s’ils disent enfin qu’elle est comme l’union des attributs aux essences, cela impliquerait la nécessité, et subordonnerait le Fils à la nature humaine.
2)     L’incarnation de la personne du Fils n’a pu se faire que de deux manières :d’une manière nécessaire ou d’une manière accidentelle. La première hypothèse est impossible, car la nature divine, absolue par elle-même, ne peut souffrir aucun changement. Si c’est par accident, la nature divine aurait subi une modification, elle serait sujette au changement, ce qui ne se peut, car aucun accident ne peut se produire dans la substance éternelle et absolue.
3)      Quand la personne du Fils s’est incarnée dans Jésus, elle a cessé d’être dans l’essence divine, ou bien elle a continué à en faire parti. Dans le premier cas, la personne de Dieu se serait privée d’une de ses parties constituantes, ce qui aurait impliqué la destruction de l’être même de Dieu, car la séparation de la partie essentielle entraîne la dissolution du tout ; dans le second, la personne du fils se serait trouvée en même temps en Dieu et dans Jésus.
Si l’on nous dit que l’incarnation s’est opérée de la façon dont un cachet laisse son empreinte sur la cire, ou comme l’image de l’homme se reflète dans un miroir, nous remarquerons que dans ce cas, il n’y a pas à proprement parler, union réelle : de même que l’empreinte laissée par le cachet n’est pas le cachet et que l’image d’une personne reflétée par un miroir n’est pas cette personne, de même, la personne du Fils, dans cette hypothèse, serait autre que le Christ lui-même. Tout au plus, pourrait-on dire que l’empreinte, l’image visible du Fils, est plus évidente dans le Christ que dans tout autre, comme certains milieux transmettent mieux la lumière du soleil que d’autresl.

7e démonstration

Les Protestants se moquent des Catholiques, qui croient à la transsubstantiation en dépit du témoignage des sens. On peut rétorquer cet argument contre eux ; ceux qui ont vu le Christ n’ont vu en lui qu’un homme comme tous les autres ; c’ est donc nier le témoignage le plus véridique de tous les sens, la vue, que de voir autre chose dans Jésus. On ouvre ainsi la porte à mille sophismes, comme dans la doctrine de la transsubstantiation. Le commun des Chrétiens de toutes les sectes ne distinguent pas, ainsi que le font quelques savants, la nature humaine de la nature divine, et croient à la divinité corporelle du Christ.
On raconte que trois individus s’étant convertis au Christianisme, un prêtre fut chargé de leur enseigner les dogmes fondamentaux de leur nouvelle religion. Un des amis du prêtre, étant venu le voir, s’informa des trois néophytes, qui étaient alors au service du prêtre, et demanda à ce dernier s’ils avaient déjà appris quelque chose ; le prêtre répondit affirmativement, et ayant fait venir l’un des néophytes, il l’interrogea sur le dogme de la Trinité. « Tu m’as enseigné », dit le néophyte, « qu’il y a trois Dieux, dont un est au ciel, le second est né de la vierge Marie, et le troisième est descendu, sur le second, sous forme de colombe, quand celui-ci eut atteint sa trentième année ». Le prêtre, en courroux, lui coupant la parole, le renvoya et appela le second néophyte, qui, interrogé, répondit : « Tu m’as enseigné qu’il y a trois Dieux ;l’un d’eux ayant été crucifié il en reste deux ».
Encore plus irrité, le prêtre le chassa de sa présence plus rudement que le premier, et ayant appelé le troisième néophyte, qui était intelligent par rapport aux autres, et se donnait plus de peine à apprendre ses leçons, et l’ayant interrogé, il répondit : « O mon maître, j’ai bien compris ce que tu m’as dit ; trois et un, et un et trois ; et un étant mort crucifié, tous sont morts à cause de l’unité de la nature divine, de sorte qu’il n’y a plus de Dieu à présent, autrement il faudrait nier l’unité des trois personnes ».
On voit combien d’obscurités et d’absurdités présente cette doctrine, que les savants musulmans ont déjà examinée et réfutée, et qui embrasse les savants chrétiens eux-mêmes qui avouent croire sans comprendre. C’ est à cause de cela qu’EI-Fakkr Errazy dit dans son commentaire du chapitre des « FEMMES » (Coran) : « Sache que les doctrines chrétiennes sont d’une grande obscurité ; » il ajoute ensuite . « Il n’y a point de doctrine si absurde que celle des Chrétiens ». Dans le comme du chap. de la T ABLE, le même savant dit : »Je ne crois pas qu’il y ait au monde de doctrine aussi pernicieuse ni aussi peu raisonnable qui celle des Chrétiens ».
La doctrine de la Trinité est inacceptable rationnellement ; s’il y a donc dans les Ecritures quelques passages qui semblent la confirmer, il faut les expliquer d’après les principes rationnels de manière à les mettre d’accord avec notre raison. Les Chrétiens et les Juifs eux-mêmes, emploient souvent cette méthode d’interprétation. Nous avons déjà vu qu’ils l’appliquent aux passages des Ecritures qui semblent établir la nature corporelle de Dieu, et à ceux où on attribue à Dieu la circonscription dans l’espace, bien que les passages, où la nature spirituelle de Dieu est définie, soient bien peu nombreux par rapport à ceux où la doctrine contraire est expressément proclamée.
Il est étrange que les Catholiques repoussent le témoignage des sens et de la raison, comme dans le cas de la transsubstantiation, et qu’ils fassent si peu de compte, aussi, de la raison humaine et de l’évidence au point de soutenir que l’unité et la Trinité peuvent coexister dans le même sujet, et sous le même rapport ; mais il est plus étrange encore que les Protestants, qui repoussent le dogme de la transsubstantiation parce qu’il est contraire au témoignage des sens, n’hésitent pas à adopter celui de la Trinité. Si la tradition devait être supérieure à la raison et aux sens, il est certain que les Catholiques sont de beaucoup plus conséquents que les Protestants, parce qu’ils se soumettent en tout, et sans faire de distinction, à ce qu’ils croient être la parole divine.
Sale, savant anglais, qui connaissait de nos sciences, et qui a même fait une traduction estimée du Quran, a dit dans la préface de cette traduction, à ses compatriotes (édition de 1836) : « Ne faites pas violence aux Musulmans, et surtout ne leur enseignez pas ce qui est contraire à la raison, comme l’adoration des images et la transsubstantiation, car ils ne sont pas sots, et ne se laisseront pas convaincre par nos argumentations, ces propositions leur sont antipathiques ; toute église qui les professe ne pourra jamais les attirer à elle ». On le voit ; il dit que l’adoration des images et la transsubstantiation sont contraires à la raison, ce qui prouve que ceux qui croient à cela sont des polythéistes. Puisse Dieu les conduire au droit chemin !

Dieu dit dans le coran:
171
Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites de Dieu que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n’est qu’un Messager de Dieu, Sa parole qu’Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers. Et ne dites pas «Trois». Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Dieu n’est qu’un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Dieu suffit comme protecteur.
172
Jamais le Messie ne trouve indigne d’être un serviteur de Dieu, ni les Anges rapprochés [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne de L’adorer et s’enflent d’orgueil… Il les rassemblera tous vers Lui.)   Sourat les femmes.
( يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لاَ تَغْلُواْ فِي دِينِكُمْ وَلاَ تَقُولُواْ عَلَى اللّهِ إِلاَّ الْحَقِّ إِنَّمَا الْمَسِيحُ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ رَسُولُ اللّهِ وَكَلِمَتُهُ أَلْقَاهَا إِلَى مَرْيَمَ وَرُوحٌ مِّنْهُ فَآمِنُواْ بِاللّهِ وَرُسُلِهِ وَلاَ تَقُولُواْ ثَلاَثَةٌ انتَهُواْ خَيْراً لَّكُمْ إِنَّمَا اللّهُ إِلَـهٌ وَاحِدٌ سُبْحَانَهُ أَن يَكُونَ لَهُ وَلَدٌ لَّهُ مَا فِي السَّمَاوَات وَمَا فِي الأَرْضِ وَكَفَى بِاللّهِ وَكِيلاً (171) لَّن يَسْتَنكِفَ الْمَسِيحُ أَن يَكُونَ عَبْداً لِّلّهِ وَلاَ الْمَلآئِكَةُ الْمُقَرَّبُونَ وَمَن يَسْتَنكِفْ عَنْ عِبَادَتِهِ وَيَسْتَكْبِرْ فَسَيَحْشُرُهُمْ إِلَيهِ جَمِيعاً (172) ) النساء

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